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Parcours

La première portée Cot-Regnier est née le 9 décembre 1972. Plus d'un demi-siècle maintenant que le Barzoï m'accompagne dans la vie !!!

Un long chemin parcouru...

Aussi loin que peuvent remonter mes souvenirs, j’ai toujours été attirée par les chiens en général et par les lévriers en particulier dont j’affectionnais l’allure distinguée. Ma première Barzoï, Tsaritsa de Morton-Hall, arrivée en 1970, fut le cadeau d’anniversaire dont je rêvais. J’avais préalablement contacté deux grandes éleveuses françaises du moment : Madame Raulin-Arnoult (Mariettes) et Madame d’Arbelles (Morton-Hall). Madame d’Arbelles en parlait avec un tel romantisme ! Ce fut elle qui l’emporta... C’est ainsi qu’a débuté cette longue et exclusive "histoire" avec le Barzoï !

En faisant l’acquisition de Tsaritsa, j’ai aussi noué des relations personnelles avec Mme d’Arbelles qui a su très rapidement m’intéresser à la race en général (elle était "très à cheval" sur les caractéristiques essentielles du Barzoï à préserver avec une prédilection pour les belles têtes) et aux lignées... A ce moment-là, je ne songeais pas à me tourner vers l’élevage, mais posséder plusieurs barzoïs me tentait. J'ai donc fait l'acquisition en 1971, toujours chez Mme d’Arbelles, d’Ukraina de Morton-Hall, puis d’Utka de la Polianka qu'elle même avait importé de chez Mme Dupret (Barzoïs de la Polianka - Belgique). Utka avait alors 12 mois, un mâle à grand manteau acajou soutenu (fils d’Alexander van de Emelenberg et de Raskora Alexander). Utka (dit "Udav") était un peu long, mais il alliait élégance et puissance avec un beau mouvement ample et léger.

Le couple fondateur : Ukraina de Morton-Hall et Utka de la Polianka (photos 1976)

J’habitais à la campagne, j’aimais vivre avec les animaux, je commençais à prendre goût aux expositions… J'ai demandé et obtenu l’affixe du "Cot-Regnier" en 1972 (nom d’un lieu-dit sur la propriété où je résidais alors en Charente : le Cot-de-Regnier ou Coteau de Regnier, un ancien camp romain).

Ma première portée est née le 9 décembre 1972 d’Utka de la Polianka et Ukraina de Morton-Hall. J’en ai gardé Volga (le premier chiot né de ma première portée, un signe du destin ?), une femelle avec les mêmes caractéristiques que son père, au caractère joyeux, très équilibré, et qui m’a donné mes premières joies d’éleveur en concours.

Mais il faut "cent fois sur le métier, remettre l'ouvrage", c'est-à-dire ne jamais oublier de se remettre sans cesse en question. En élevage, rien n'est jamais définitivement acquis !

Il est pour moi indispensable de rester fidèle au standard dans l’esprit "maintien et respect de ce qui nous a été transmis". Nous devons conserver pour objectif de faire naître des Barzoïs tels qu’ils doivent être, pas de les transformer au gré des modes ou des fantaisies.

Pour œuvrer en ce sens, il faut participer aussi aux épreuves de travail. Je trouve indispensable de chercher à conserver les qualités innées de la race, ce pour quoi elle a été à l’origine sélectionnée... Le Barzoï restera ce qu’il est tant qu’il pourra être « complet »… Et il est si heureux de pouvoir poursuivre, même si ce n’est plus qu’un leurre !

Cela étant, nos Barzoïs sont surtout nos compagnons de tous les jours et nous les aimons parce qu’ils sont sensibles, beaux et attachants, mais aussi indépendants (souvent), cabochards (parfois), et... qu'ils nous témoignent tant d'amour en retour !

Bébés du Cot-Regnier - 2016

Ch.IB. Volga du Cot-Regnier, Monaco 1979.

Mme d’Arbelles m’incita ensuite à entrer en contact avec Mme Dupret afin de pouvoir utiliser un de ses mâles importé du Canada, Picasso de Bolshoï et je suivis naturellement son conseil. Ce fut pour moi l’occasion de faire la connaissance de Jo Dupret, et de nouer avec elle une amitié qui ne s'est jamais démentie....

J’ai toujours eu peu de chiens et ma production a toujours été volontairement limitée. J'avoue une préférence pour les femelles et la lignée que j'ai construite repose sur elles. Chacune à sa manière a su compter pour moi et reste dans mon cœur.

En tant qu’éleveur, je considère que le type (ce qui fait l’essence de la race – ses caractéristiques fondamentales) doit être privilégié avant tout. C’est en suivant cette ligne qu’un élevage arrive à construire une certaine homogénéité et qu’il se démarque d’un autre. Pour l’anecdote, Volga du Cot-Regnier, mon premier chiot né, ma première championne, est toujours présente dans le pedigree de tous les Cot-Regnier actuels ...

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